Finance

Michael Saylor : Bitcoin, « capital numérique » moteur de l’avenir de la finance

Michael Saylor, président exécutif de MicroStrategy (NASDAQ : MSTR), est un fervent défenseur du Bitcoin (CRYPTO : BTC), le positionnant comme le « capital numérique » qui alimentera une profonde reconstruction de la finance. S’exprimant lors de la conférence Bitcoin Treasuries Unconference, Saylor a déclaré que la première année des sociétés de trésorerie Bitcoin avait officiellement commencé, marquant un tournant pour le monde financier.

Bitcoin : la nouvelle frontière pour les capitaux bloqués

La thèse principale de Saylor repose sur la capacité du Bitcoin à « recycler le capital bloqué, tout comme les mineurs recyclent l’énergie bloquée ». Il a souligné deux évolutions majeures qui sous-tendent cette vision :

  1. Réengagement institutionnel : Après des années de prudence, les institutions financières traditionnelles renouent lentement mais sûrement avec le secteur des cryptomonnaies. Si Saylor estime que les grandes politiques sont désormais clairement en faveur du Bitcoin, il reconnaît que les banques occidentales, grandes organisations et peu enclines à prendre des risques, doivent encore s’adapter aux nouvelles réglementations.
  2. Synergie entre IA et actifs numériques : Saylor a souligné le potentiel disruptif de la combinaison des actifs numériques et de l’intelligence artificielle. Il a affirmé que les entreprises exploitant à la fois « intelligence numérique » et « actifs numériques » innoveront davantage que les acteurs traditionnels. Il a cité sa propre expérience, soulignant comment la structuration basée sur l’IA lui a permis de développer des produits financiers plus rapidement que les équipes traditionnelles.

Affiner le Bitcoin en nouveaux instruments financiers

Saylor imagine un avenir où le Bitcoin, en tant que « capital numérique », permettra la création de produits financiers innovants. Parmi ceux-ci figurent des obligations perpétuelles préférentielles, des instruments de crédit sur mesure et des produits de rendement adaptés aux cadres réglementaires locaux.

Il a établi une analogie historique convaincante avec le pétrole : tout comme le pétrole brut a été raffiné en kérosène, en essence et en plastique, le Bitcoin peut être « raffiné » en actions, en crédit et en produits dérivés que les institutions adopteront facilement.

Son objectif est de faciliter l’émission de « titres et crédits numériques sur capitaux numériques », permettant ainsi des échanges 24 h/24, 7 j/7 et 365 j/an sur des canaux crypto-natifs. Il a cité des exemples comme celui de MetaPlanet (OTC : MTPLF) à Tokyo, illustrant qu’il existe mille et une façons de réussir sur les marchés financiers mondiaux.

Ignorer les critiques : construire des structures financières robustes

Saylor a conclu son discours en présentant les sociétés de trésorerie comme des apôtres idéologiques de la « monnaie parfaite ». Il a exhorté son auditoire à « ne pas écouter les critiques et les pleurnicheurs », les encourageant plutôt à bâtir des structures financières robustes et résilientes, qui ne seront pas « liquidées par la volatilité ». Cette prise de position audacieuse souligne sa conviction quant à la stabilité à long terme et au pouvoir transformateur du Bitcoin.

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